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Du bon ancrage (et encrage) des écrits

Petite, grande.

Entrebâillée, à double tour.

Arrivée, nouveau départ.

Mystérieuse, accueillante.

De bois, de métal.

Battante, ornée.

Piège, liberté.

Trou de souris, monumentale.

Sécurité, courage.

Maison, église.

Du rêve, du souvenir.

On la prend, la claque, la verrouille, l’espère, la pousse.

Elle est autant le refuge que l’évasion.

La porte crée un pont entre des univers. Elle fait le lien, ordonne le monde, permet le passage et révèle de nouveaux horizons. Elle modèle un parcours, comme la syntaxe reflète la pensée, les mots traduisent l’imaginaire, le style invite au voyage, la grammaire précise le sens, l’orthographe témoigne d’une histoire.

Le correcteur possède un trousseau de clefs qui ouvrent et referment les portes d’un langage précis et soigné, offrant à chaque message l’habit de circonstance, le rythme qui s’impose, les couleurs et sonorités qui tapissent sa trame. Et surtout le correcteur est garant de la juste destination. Du bon ancrage (et encrage) des écrits.

 

 

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